Les différents types de code-barres : comment s'y retrouver ?

Un code-barres ? Où ça ?

Les codes-barres font partie intégrante de notre quotidien : dans les supermarchés, sur nos titres de transport, sur nos bracelets médicaux en passant par nos tickets restaurants ou encore nos colis postaux. 

Mais sont-ils identiques ? En quoi consiste leurs différents usages ? Sont-ils tous pris en charge par le même type de lecteur ? Quels sont les plus courants et les plus avantageux ?

Le but de cet article, est de faire le point sur l’univers du code-barres et répertorier les plus utilisés, afin de vous aiguiller vers celui qui s’adapterait le mieux à votre secteur d’activité. 

Le code-barres, quésaco ?

Concrètement, le code-barres, aussi appelé code à barres (CAB) permet de visualiser une donnée numérique grâce à un symbole composé de barres et d’espaces. 

Les barres correspondent à la transcription graphique de chiffre et peuvent être plus ou moins grosses, tout comme les espaces.  

De ce symbole, découle une multitude de format de code-barres, tous conçus en vue d’une fonction bien spécifique, et détectable par un type de lecteur particulier.

Code-barres 1D, 2D, empilé : quelle différence ?

La plus grande des distinctions réside entre le code-barres Unidimensionnel et le code-barres Bidimensionnel familièrement appelé Code-barres 1D ou 2D. 

Leur différence tient de leur composition et de leur capacité à recevoir plus ou moins d’informations. 

Le code-barres unidimensionnels (1D)

Le plus connu est le code-barres unidimensionnel couramment surnommé code-barres 1D. Il est représenté par une série de lignes parallèles d’épaisseurs variables. Il en existe un grand nombre avec pour chacun un usage bien spécifique. 

Le code-barres 1D est énormément utilisé encore aujourd’hui, car il est très simple à produire. En revanche, il ne peut contenir qu’une quantité limitée d’information. Voici les codes-barres 1D les plus courants : 

• L’UPC (Universal Product Code) : composé de 12 chiffres, il s’agit encore aujourd’hui du modèle le plus répandu mondialement. Il est la plupart du temps utilisé pour l’identification et le suivi des articles en point de vente. 

• Le code EAN (European Article Numbering) :  composé soit de 8 ou de 13 caractères. Nous les côtoyons régulièrement car, un peu comme l’UPC, ils servent majoritairement à étiqueter les articles de vente en tout genre y compris les livres. 

• Le code ITF : est quant à lui destiné aux envois postaux ou aux services logistiques et a pour vocation d’être collé sur des cartons.

• Le code 39 : se retrouve surtout dans le marquage des médicaments en pharmacie et de certaines pièces automobiles.

Les avantages :

• Simple à produire

• Peu coûteux : possibilité de le décrypter à l’aide d’une simple douchette compatible 1D, beaucoup moins onéreuse que certains lecteurs 1D/2D. 

• Efficace : Avec une capacité de lecture plus rapide, et une portée de détection plus étendue, les lecteurs de code-barres 1D sont globalement davantage performants comparés aux lecteurs 2D. 

Les inconvénients :

• Plus encombrant

• Il peut contenir beaucoup moins d'informations que le code-barres 2D. (De 8 à 15 caractères là où le code-barres 2D peut contenir jusqu’à plus de 2000 caractères). 

• La numérisation du code-barres 1D peut parfois nécessiter plusieurs balayages.

Le code-barres bidimensionnel (2D)

Au fil de ces dernières années, le code-barres bidimensionnel ou code-barres 2D, s’est véritablement démocratisé. Vous le connaissez maintenant tous sans doute, il ressemble à un petit pictogramme, constitué de petites formes géométriques. 

Contrairement à son prédécesseur 1D, le code-barres 2D contient des informations verticales et horizontales, ce qui lui permet d’encoder beaucoup plus d’informations.

Le code-barres 2D nécessite d’être scanné avec un téléphone disposant d’une application adaptée ou pouvant être téléchargée. Il est essentiellement utilisé pour la redirection vers un site internet, pour se connecter à une borne Wifi, pour consulter des informations comme des horaires de bus, ou une carte de restaurant par exemple. 

Il en existe sous plusieurs formes : 

• Le QR code : c’est le plus connu du grand public. Relativement simples à produire, les QR codes peuvent contenir différents types d’informations comme un lien vers un site web, ou une carte de restaurant, une vCard pour l’ajout rapide d’un contact, ou encore un Code Wifi. 

• Le code-barres Datamatrix : beaucoup utilisé dans les secteurs de l’aéronautique, de la défense et de l’édition ainsi que par le service postal américain. 

• Le code Aztec : on le retrouve le plus souvent dans les services de billetterie et de location de voiture. 

• Le Maxi Code : inventé par UPS pour ses colis, il est maintenant beaucoup utilisé dans le domaine de la logistique.

Les avantages

• Il peut contenir une multitude d’informations.

• Petite taille

• Numérisation en 1 scan

• Peut être lu dans n’importe quel sens 

• Personnalisable : forme, logo, couleur

• Sécurisé : étant donné l’énorme quantité d’information qu’il peut contenir, le code-barres 2D permet de réduire les articles de mal façon, car il peut difficilement être imité. 

Les inconvénients

• Plus onéreux : il nécessite des lecteurs disposant d’une technologie plus récente et donc plus coûteuse. 

• Lisibilité : un code-barres 2D ne peut être lu par un scanner 1D alors que l’inverse est possible. 

Le code-barres empilé

Le code-barres empilé est une superposition de plusieurs codes-barres linéaires, ce qui lui permet d’encoder une plus grande quantité d’informations. Malgré tout, ce dernier commence tout doucement à devenir obsolète car il est de moins en moins utilisé. D’ailleurs, il existe aujourd’hui très peu de lecteurs qui ont la capacité de le déchiffrer. 

On citera quand même deux codes-barres empilés relativement connus du grand public :

• Le GS1 Databar empilé : il est composé de 2 codes-barres GS1 empilés, ce qui lui donne la particularité de contenir un grand nombre d’informations, sur une petite surface. Il est souvent utilisé dans les supermarchés, sur les petits emballages. 

• Le code-barres PDF417 : on le retrouve majoritairement sur les permis de conduire ou encore sur les affranchissements de colis. Il possède une très grande capacité de stockage d’informations : jusqu’à 1800 caractères. 

Les avantages

• Peut contenir une plus grande quantité d’information que le code barre 1D classique. 

Les inconvénients

• Choix restreint de lecteurs : aujourd’hui très peu de scanners prennent encore en charge ce type de code-barres car ils nécessitent une technologie de lecture complexe. 

En conclusion :

Un code-barres ne se choisit pas au hasard. De multiples paramètres sont à prendre en compte pour trouver la solution la plus efficace, la plus rentable et la plus adaptée à vos besoins d’identification. 

D’ailleurs, si vous souhaitez être aiguillé pour le choix de votre lecteur de code-barres, n’hésitez pas à vous référer à l’article Solushop.com Comment choisir votre lecteur codes barres ? et à contacter nos équipes pour une étude de projet personnalisée. 

Ainsi, même si le traçage par étiquettes RFID commence à prendre une part importante du marché de l’identification, le code-barres, qu’il soit 1D ou 2D, reste encore aujourd’hui le plus plébiscité, son efficacité n’étant plus à prouver. De plus, la solution code-barres demeure la plus abordable et la plus simple à déployer. 

Articles en relation

• Comment choisir votre lecteur codes barres ?

• Comment créer ses codes-barres  ?