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Publié le : 05/01/2021 14:13:18 | Catégories : Lecteurs de codes barres
Voici quelques conseils pour lire un code barre et vous permettre de choisir la technologie adaptée en fonction de vos besoins.
Il existe 2 grandes familles de têtes de lecture code barre : celles qui permettent de lire un code barre dit 1D composés de barres verticales noires et blanches et celles qui permettent de décoder les damiers noirs et blancs généralement désignés avec les termes Flash Code, QR Code ou encore Datamatrix.
Les premiers sont employés dans la grande distribution, le transport ou sur les ouvrages littéraires notamment, les seconds sont principalement utilisés pour référencer les matériels informatiques et gérer les programmes de fidélité ainsi que sur les boîtes de médicaments en pharmacie.
Les codes 1D pourront être déchiffrés à l’aide de lecteurs munis de têtes CCD, Laser ou Imager Linéaire.
Il qui tend aujourd’hui à disparaitre, correspond à une lecture au contact de la tête sur le code à capturer. Il transforme les impulsions lumineuses en charges électriques. Son architecture dépourvue de partie mobile lui confère une grande fiabilité et solidité mais offre une largeur de lecture limitée.
Il utilise un faisceau de lumière pour former une seule ligne sur toute la largeur d'un code barre. Elle présente l’avantage d’être particulièrement agressive (rapidité de capture) et précise grâce à un faisceau fin notamment apprécié dans le cadre de listing de codes rapprochés.
Elle se distingue par sa capacité à lire à travers les écrans (PC, smartphone ou tablettes).
Les codes 2D pourront être capturés grâce aux douchettes pourvues de têtes Imager, là encore notamment dans le cadre d’activités marketing nécessitant la capture de Flash Code sur les écrans de téléphone. Les têtes Imager sont capables de lire toutes les symbologies de codes barres 2D et 1D. Elles peuvent proposer différentes mires visuelles pour cibler le code mais aussi différentes luminosités : rouge ou blanche. Elles présentent l’avantage de lire dans n’importe quel sens et non parallèlement au code puisqu’elles fonctionnent en capturant l’image à l’instar d’un appareil photo.
Certains scanners codes barres présentent la capacité de reconstituer les codes détériorés. Il arrive en effet parfois que les données soient altérées du fait d’une mauvaise qualité d’impression, d’une déchirure ou d’une couche de protection transparente. Dans ce cas, il conviendra de sélectionner un matériel permettant la reconstitution de code.
La distance de lecture fait aussi partie des préoccupations des utilisateurs en fonction de leur domaine d’activité. Il existe en effet des têtes « standard ou short range » fréquemment désignées « SR » qui offre une distance de lecture de quelques centimètres, mais aussi des têtes de lecture dites « medium » ou encore « long range » ou « LR » qui permettront le déchiffrage de codes barres à plusieurs mètres. Ces matériels seront typiquement appréciés des caristes ou préparateurs de commandes en entrepôts logistiques chargés de scanner les références en haut des racks de rangement. Ces derniers peuvent voir leur appellation varier en fonction des constructeurs : « long », « extended », etc…
Il existe aussi des terminaux codes barres équipés de version extra long range « XLR » ou mixtes permettant un scan de quelques centimètres à plusieurs mètres. Leurs dénominations sont généralement « near far », « flexrange » ou « lorax ».
Un autre paramètre peut s’avérer utile dans le choix de votre scanner code barre : la densité. En effet, certaines douchettes disposent d’une capacité accrue pour décoder les datas présentant une densité importante. C’est le cas lorsque les codes à barres présentent une taille réduite ou miniaturisée. Pour être en capacité de lire un code barre, l’équipement devra alors être doté d’une tête de lecture dite « haute densité » ou « HD ».
Si la plupart des lecteurs codes barres confirment la capture des codes barres via un signal sonore, certains constructeurs proposent un système visuel tel que le « spot vert » de Datalogic, pratique pour une utilisation en environnement bruyant (entrepôts industriels, magasins, etc). Lire un code barre devient alors plus simple.
Il existe enfin des données de format spécifique nécessitant l’usage de têtes de lecture particulières.
C’est le cas des suites numériques d’identification sur les documents administratifs, les tickets restaurants ou encore les chèques. Ces dernières peuvent être instantanément scannées par les douchettes disposant de la technologie OCR « optical character recognition », offrant de réels gains de productivité en évitant les saisies manuelles. Le logiciel d'OCR associé permet de récupérer le texte d’une image imprimée et de le sauvegarder dans un fichier pouvant être exploité dans un traitement de texte pour enrichissement, et stocké dans une base de données ou sur un autre support exploitable par un système informatique.
Certains codes barres sont aussi gravés en reliefs directement sur des pièces de métal, on parle alors de « DPM » ou « Direct Part Mark ». Il convient alors de s’équiper d’un scanner muni de cette technologie souvent employée sur les chaines de montage en milieu industriel.
Enfin, une nouvelle technique d’impression permet aujourd’hui de cacher les codes barres sous l’emballage marketing pour des raisons d’esthétisme, on parle alors de « digimark ». Là encore, des lecteurs codes à barre dédiés vous permettront de vous acquitter de cette tâche de lecture.